Les chercheurs de l’université du Vermont ont publié un rapport d’étude qui pourrait vous convaincre d’épicer votre alimentation.
C’est une nouvelle qui devrait conforter les amateurs de plats relevés dans leur volonté de pousser à chaque fois les limites du comestible. Une récente étude réalisée par le Larner College of Medicine de l’université du Vermont et relayée par Foodbeast affirme en effet que ceux qui mangent du piment rouge vivent en moyenne plus longtemps que ceux qui n’en mangent pas. Ne vous plaignez donc plus si jamais on vous sert un plat trop spicy au restaurant : c’est probablement pour votre bien.
Benjamin Littenberg et Mustafa Chopan, les deux instigateurs de l’étude, se sont basés sur les données récoltées auprès de plus de 16 000 Américains et enregistrées entre 1988 et 1994. Pendant plus de dix-huit ans en moyenne, les progrès des participants ont été observés. Leurs habitudes alimentaires étaient particulièrement scrutées, et notamment leur tendance à manger (ou non) pimenté.
Un taux de mortalité 12 % inférieur
À l’arrivée, les chercheurs se sont rendus compte que le taux de mortalité des amoureux de chili était 12 % inférieur à celui des autres sondés (21,6 % contre 33,6 %). Et pourtant, le rapport indique que les consommateurs de piments étaient généralement plus susceptibles de fumer et de boire de l’alcool.
Selon eux, ce serait la capsaïcine, l’un des composés actifs du piment, qui en ferait un aliment si bénéfique à notre espérance de vie. Elle stimulerait les mécanismes cellulaires de notre corps qui agissent contre l’obésité, et contribuerait à réduire les tumeurs ainsi que les risques de maladies cardiovasculaires. Ajoutons à cela le fait que les piments rouges sont riches en vitamines A, B et C, et voici que leur place dans une alimentation saine et équilibrée devient une évidence. On n’attend plus qu’un toast quinoa-harissa ne devienne la star des brunchs.
Source : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0169876